Nous sommes ravis que, pour la première fois, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) soit dirigée par une femme africaine d’un pays en développement, a déclaré l’ambassadeur du Royaume à Genève, Omar Zniber ce lundi 15 février, à l’occasion de la nomination du Nigérian Ngozi Okonjo- Iweala en tant que Directeur général de l’OMC, ajoutant que «c’est une grande source de satisfaction pour les pays en développement en général, et les pays africains en particulier».
Il a noté, à cet égard, que le consensus qui a conduit à la nomination de Mme Okonjo-Iweala peut renforcer sa nouvelle mission et fournir l’appui nécessaire pour donner une impulsion aux négociations en cours en prévision de la prochaine Conférence ministérielle (CM) de la OMC.
A cette occasion, Zniber a également souligné les priorités du Maroc, soulignant que le Royaume reste pleinement attaché au système commercial multilatéral «car c’est le seul système permettant à chacun, quelle que soit sa taille ou sa puissance, de participer à l’élaboration des règles commerciales et d’assurer leur application », notant que le Maroc espère que l’OMC élaborera une feuille de route ambitieuse et sera à la hauteur des défis du commerce mondial.
L’un des axes de travail du nouveau Directeur général devrait être de défendre et de promouvoir le système de négociation multilatéral, afin de mettre fin à la marginalisation progressive de l’OMC qui résulte de la prolifération des accords plurilatéraux, a-t-il déclaré.
Le Maroc, a fait valoir Zniber, est déterminé à faire tout son possible pour assurer un «paquet équilibré» pour les négociations à la 12e Conférence ministérielle sur diverses questions, en particulier les subventions à la pêche, la facilitation des investissements agricoles et d’autres sujets environnementaux.
Le Maroc estime que le processus de négociation devrait pouvoir fonctionner de manière plus intensive et efficace, tout en assurant, sous la direction des présidents des groupes de négociation, le respect des principes de multilatéralisme, d’inclusivité et de transparence, a ajouté l’ambassadeur, expliquant que nous devons réfléchir sur Les défis de la CM12 auxquels l’OMC est confrontée, un processus qui doit être à la fois transparent et inclusif, car l’avenir de l’OMC concerne tous les Membres en ces temps d ‘«incertitude économique».